J’ai récemment lancé un petit sondage auprès de la communauté des expatriés en Écosse pour avoir leur avis sur ce qu’ils aiment le plus et le moins dans leur vie ici.
Même si le nombre de réponses est limité (13), il est assez représentatif de la variété des expériences. Leurs réponses, parfois inattendues, nous donnent un aperçu de la réalité de l’expatriation écossaise, loin des clichés.
Le podium des choses qu’on adore en Écosse
- 1. Les gens et l’attitude des Écossais : C’est le point qui est revenu le plus souvent ! L’une des réponses mentionne un « respect » et une « connaissance des règles de vie en communauté ». Un autre souligne que les Écossais « ne se plaignent pas », ce qui contraste avec une certaine vision des Français. Ce qui ressort, c’est l’attitude positive, respectueuse et « zen » des locaux.
- 2. La nature et la qualité de vie : Sans surprise, les paysages magnifiques sont un bénéfice majeur de l’expatriation. La « nature », « l’accès facile » aux grands espaces, le « calme » et le sentiment de « sécurité » sont des thèmes récurrents. Ce n’est pas seulement une question de paysages, mais d’une qualité de vie générale qui en découle, en particulier pour les familles et les enfants.
- 3. Les opportunités et le style de vie : Au-delà des paysages, c’est le style de vie à l’écossaise qui séduit. Des villes comme Édimbourg, perçues comme « à taille humaine et culturelles », offrent un équilibre parfait entre dynamisme urbain et sérénité. Un point surprenant est la notion de « mérite au travail », où les diplômes sont moins importants que la valeur et le travail.
« Ce que j’aime le plus dans ma vie d’expatriée en Écosse, c’est l’exceptionnelle qualité de vie. L’accès à des paysages magnifiques et des villes dynamiques, combiné aux valeurs morales profondes de la société, crée un environnement unique. » – Farrah
Le revers de la médaille : les défis de l’expatriation
- 1. Le manque de lien familial et communautaire : C’est le point le plus douloureux et le plus fréquent. L' »éloignement de la famille » est un défi, surtout dans les moments difficiles. Il y a aussi une absence de cette culture « très méditerranéenne de s’inviter les uns chez les autres », ce qui peut créer un sentiment de solitude.
- 2. La nourriture : le « défi culinaire » Les réponses sont claires : la qualité de la nourriture est un point noir. Un gourmand se plaint des « pâtisseries et desserts », et un autre regrette le manque de « fruits et légumes de qualité » et la « prédominance de produits transformés ». C’est un compromis qu’il faut faire en venant ici !
- 3. Les difficultés pratiques : Certaines réponses mettent en avant des soucis concrets. Le logement, qui peut être un vrai casse-tête, et les transports sont mentionnés. Sans oublier le système de santé, jugé « archi pourri » par un des répondants, et les démarches administratives françaises qui peuvent être un véritable parcours du combattant ! Le « temps » et les « journées courtes en hiver » ont aussi leur place dans cette catégorie !
- Un point de divergence : la politique ! Une réponse souligne le « manque d’indépendance vis-à-vis de Londres » alors qu’une autre se plaint des « gens » en général. Cela montre que l’expérience est unique à chacun et que ce qui peut être un problème pour l’un est une opportunité pour l’autre.
« Je suis un grand gourmand. Du coup je suis toujours un peu déçu en passant dans l’allée des pâtisseries et des desserts. Mais on finit par trouver des substituts » – Damien
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Ce sondage, malgré sa petite taille, révèle l’équilibre délicat de la vie d’expatrié. C’est un mélange de joie et de défis. L’Écosse offre des atouts indéniables, comme la nature et le style de vie paisible, mais elle demande aussi des concessions, notamment au niveau de la nourriture et de la vie sociale.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Si vous êtes un expatrié, êtes-vous d’accord avec ces résultats ? N’hésitez pas à partager votre point de vue en commentaire.