Paroles d’Expat #15 – Laura – Inverness

Voici le quinzième article de notre série « Paroles d’expat ». Découvrez l’expatriation de Laura installée à Inverness avec son mari depuis août 2020.

Présente-toi en quelques mots

Bonjour je suis Laura, bientôt 30 ans. Originaire du sud-ouest de la France, je vis depuis août 2020 en Ecosse, à Inverness avec mon mari.

Après un master LEA en gestion de project dans l’humanitaire et quelques années de passage au Chili, j’ai réorienté ma vie professionnelle ici pour devenir auxiliaire de vie auprès de personnes en situation de déficience intellectuelle. C’est un tout autres univers passionnant dans lequel je progresse depuis maintenant 4 ans !

Canal d'Inverness sous la neige
Canal d’Inverness sous la neige – Janvier 2021

Comment est né ton projet d’expatriation en Ecosse ?

Durant le COVID, j’habitais à Santiago au Chili avec mon mari. Je travaillais à la fois dans un journal en ligne et dans une organisation d’aide aux foyers pour enfants. Malheureusement j’ai perdu ma principale source de revenus en perdant mon emploi au journal et les opportunités d’emploi étaient très limitées au Chili.

Nous avons donc pensé nous tourner vers l’Europe – en terme de visa c’est ce qui était le plus rapide et moins coûteux. l’Espagne et l’Irlande étaient mes principaux pays d’intérêt malheureusement les opportunités d’emploi étaient peu intéressants. Je me suis donc tournée vers l’Écosse qui a beaucoup de postes disponibles dans des ONG, charities et dans le social, mes principaux centres d’intérêts.

Nous avons donc décidé un peu précipitamment que nous déménagerions en Ecosse tant qu’il était possible de le faire. Mon mari était heureux de pouvoir déménager en Europe (son rêve !). Moins de 3 mois après avoir perdu mon emploi, je m’envolais pour Édimbourg où j’ai vécu pendant 2 mois avant de trouver un emploi en tant qu’auxiliaire de vie à Inverness.

Comment se sont déroulés les préparatifs ?

Cela s’est fait très vite. Même si j’avais un excellent niveau d’anglais, j’avais perdu l’habitude de le parler. J’ai donc cherché un professeur d’anglais écossais sur Santiago avec qui j’ai pratiqué sur quelques sessions et qui m’a bien coaché pour les entretiens d’embauche.

J’ai trouvé un logement temporaire à Édimbourg chez un couple franco-finlandais avec qui j’ai finalement vécu 2 mois. Et j’ai postulé pendant un bon moment jusqu’à ce que je sois recrutée à Inverness.

De là, une semaine après avoir obtenu le poste, billet de train, mes 2 valises contenant toute ma vie, je suis arrivée en auberge de jeunesse jusqu’à trouver un studio non meublé où mon premier achat a été un matelas gonflable !

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en vivant en Ecosse par rapport à la France ?

  • Ayant déménagé durant le COVID, ce qui m’a le plus marqué étant la mentalité de manière générale par rapport à la pandémie (suivi des règles imposées, vaccination, port du masque, 2m de distance de manière constante et l’imposition des règles de la part des pairs).
  • La quantité de charity shop! C’est maintenant mon principal hobby d’aller faire un tour pendant mes journées de libre 🙂
  • La flexibilité des emplois, des horaires et des contrats, surtout dans le domaine du social. Très différent de ce dont on a l’habitude en France!
Photo des Fairy Ponds à Rosemarkie
Fairy Ponds à Rosemarkie

Quels sont les éléments de la vie française qui te manquent le plus et ceux dont tu te passes le mieux ?

  • En bonne française, ce qui me manque le plus est la qualité des fruits et légumes ainsi que leur variété. Il est compliqué de manger sain et sans plastique (surtout en petite ville comme Inverness).
  • De manière générale je trouve que les français sont très forts pour juger et critiquer les autres. Vivre à l’étranger depuis bientôt 7 ans m’a permis de me libérer du regard et de l’opinion des autres. Surtout au royaume uni où les gens s’habillent comme ils veulent, vont même en chaussons faire leurs courses si ça leur chante et teignent leurs cheveux en bleu rose ou vert et tout le monde s’en fout !

As-tu un dernier conseil ou une anecdote à partager avec les lecteurs qui envisagent de s’expatrier ?

Lire beaucoup sur les forums et groupes Facebook. Se jeter à l’eau. Apprendre l’anglais ou toute autre langue étrangère un minimum avant de partir. Être ouvert.


J’espère que vous avez aimé ce témoignage. N’hésitez pas à laisser un commentaire.

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