Partir vivre à l’étranger, n’est pas une chose qui s’improvise, il y a énormément de paramètres à prendre en compte. Je vais vous présenter ici nos principales préoccupations que nous avons gérées avant le départ.
Les enfants
Comme je l’ai dit, partir ne s’improvise pas et ceci est d’autant plus vrai lorsqu’on a un enfant. En effet, l’expatriation est notre choix, pas celui d’Erine ; elle n’a donc pas à le subir. Avant d’en parler, nous avons donc évalué les risques de partir avec elle, alors âgée de trois ans et demi.
A cet âge, tout le monde le dit : l’adaptation sera facile. Peut-être, mais dans le doute, nous essayons de mettre toutes les chances de notre côté. Nous avons donc contacté le consulat, consulté différents forums, pris contact avec plusieurs écoles, dans le but de comprendre le système scolaire britannique (et plus particulièrement écossais), trouver les différentes options de garde et anticiper les coûts.
Le boulot
Ca y est, on y voit plus clair, partir avec Erine va ajouter un peu de piment à l’aventure mais on devrait s’en sortir, voyons maintenant le marché du travail. Nous sommes chanceux car nous travaillons tous les deux dans le domaine de l’informatique, et comme en France, c’est un marché porteur. Après quelques heures à scruter les offres d’emploi, on sait que nous arriverons à trouver un job.
Mais attention, il faudra en trouver un avant le départ : pas de travail, pas d’expatriation.
Nous ne sommes pas fous et n’allons pas lâcher notre situation stable en France sans un minimum d’assurance !
La famille
Nous sommes en février, notre décision se confirme et nous allons devoir l’annoncer à la famille. Comment vont-ils réagir ? Ce n’est pas facile pour tout le monde : si certains y voient tout de suite une opportunité de venir en vacances, d’autres sont un peu plus inquiets.
Et Erine ? La famille va la regarder grandir de loin, je crois que c’est ça le plus dur en fait…
Mais nous vivons à l’ère du numérique, Skype et WhatsApp feront l’affaire, nous rentrerons en France de temps en temps, et puis nous accueillerons avec plaisir les membres la famille (et les amis) à Edimbourg 🙂 !
Les amis
En fait, une bonne partie de nos amis sont partis de Lyon pour d’autre destinations plus ou moins exotique : Auvergne (c’est plus exotique qu’on ne pourrait le croire), Dubaï, Singapour, Nouvelle Zélande, Suisse… Certains envisagent également de s’expatrier à moyen terme, et d’autres font le tour du monde, sans doute un symptôme générationnel.
Quoi qu’il en soit, les amis comprendront notre décision sans problème.
Et puis, là aussi, Skype et WhatsApp, c’est quand même super pratique !
La langue
Ah… la barrière de la langue, nous les Français sommes plutôt… effrayés à l’idée de parler anglais ! Il faut le reconnaître notre niveau en sortie d’études est loin d’être excellent (je parle en tout cas pour ma génération).
Nous avons eu l’occasion de pratiquer l’anglais plusieurs fois lors de voyages et avons tous les deux suivi des cours lors de notre parcours professionnel. J’ai pour ma part vécu quelques mois en Ecosse il y a quelques années, mon niveau est loin d’être parfait mais je me débrouille.
Nous avons pris quelques cours d’anglais pour Erine à domicile via Speaking Agency. Dans le fond, c’était plus pour nous rassurer qu’autre chose, mais Erine a appris pas mal de vocabulaire et a commencé à se familiariser avec la langue. Elle a surtout compris qu’à Edimbourg, les gens parlent anglais.
Nous avons également utilisé des services en ligne tels que Duolingo et Babbel afin de perfectionner notre maîtrise de la langue de Shakespeare.
Les biens
Nous sommes propriétaires d’un appartement à Lyon et devons toujours rembourser notre emprunt. Après réflexion, nous avons décidé de le mettre en location. Nous nous sommes renseignés sur les différentes options fiscales, puis avons contacté une agence immobilière pour lancer la procédure. Résultat, une semaine après notre depart trois colocataires occupaient notre appartement. Bien évidemment ce bien va nous coûter encore un peu d’argent mais les mensualités de notre emprunt seront couvertes ce qui est plutôt rassurant.
Nous étions également propriétaire d’une voiture dont nous avons dû nous séparer sans regret. En effet nous n’en aurons pas besoin là bas et de toute manière, les écossais roulent à gauche ! Après avoir perdu un peu de temps sur le bon coin, je suis allé voir un concessionnaire qui m’a fait une reprise honnête, en peu de temps la voiture était vendue et le paiement encaissé. Une affaire qui roule !
En ce qui concerne le mobilier, nous l’avons en grande partie laissé dans l’appartement que nous louons meublé. A Edimbourg, nous avons également concentré nos recherches sur un appartement meublé (c’est assez facile à trouver).
Avant de partir nous avons fait le grand ménage et donné beaucoup de choses à nos proches ainsi qu’à des associations.
Liens utiles
Vous trouverez ci-dessous quelques liens que nous avons utilisés pour nos recherches:
- Anglais :
- Forums / réseaux sociaux :
- Administrations / officiel
- Jobs
J’adore votre article. Ça donne tellement envie. Je suis propriétaire d’un appartement et ça me ferait peur de le laisser. Côté job je suis enseignante et je peux faire des demandes de postes. Ça fait envie !!!!!
Nous sommes aussi propriétaire d’un appartement en France, nous l’avons mis en location, ça se fait 😉